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Ski & Cristaux de Neige du 23 février au 2 mars 2019

Une nouvelle semaine pour tester l'efficacité des différents types d'abris de neige. Voir descriptif détaillé

Ski & Cristaux de Neige du 23 février au 2 mars 2019

Une nouvelle semaine pour tester l'efficacité des différents types d'abris de neige. Voir descriptif détaillé

1 participant, 11 ans
Analyse des différents types d'abris de neige
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

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Le Journal de Bord

Samedi 23 février

Aujourd’hui c’est la grande journée de voyage avant que tout le monde se retrouve au chalet Les Fares, à St Luc. Catherine (l’éducatrice OSI de Ski et cristaux) et Grégoire (un participant du séjour astro) ont retrouvé Jules et ses parents à l’aéroport de Genève. Après un sympathique échange tous ensemble en attendant le train, nous avons pris la route dans la bonne humeur. Le trajet a été long mais il a été bien récompensé à l’arrivée par un excellent repas préparé par Marie, la cuisinière. Tout le monde s’est régalé, puis nous avons fait un petit jeu pour apprendre à tous nous connaître.
Nous sommes donc 14 en tout à passer la semaine : 5 participants sur la thématique du loup (3 adultes et 2 enfants) , 4 participants sur la thématique de l’astronomie (1 adulte accompagnant et 3 enfants), Jules sur la thématique des cristaux de neige, les 3 éducateurs OSI : Sylvain (éduc loup), Stephen (éduc astro) et Catherine (éduc cristaux), sans oublier notre cuisinière Marie.
L’ambiance de ce groupe s’annonce chaleureuse et conviviale, la semaine va être chouette !

Dimanche 24 février

Récit de la matinée par Jules :
La prof Catherine et moi nous partons pour construire un quinzee (sorte d’igloo) et surprise, je tombe dans un autre qui a été construit à Noël ! J’ai hésité un peu avant d’entrer. Après nous avons mesuré les températures, je me suis chargé de mettre les deux capteurs de température, un à l’intérieur du quinzee et l’autre à l’extérieur.

Récit plus détaillé de la journée :
Aujourd’hui, nous avons une mission principale à relever avec Jules : celle de retrouver le quinzee construit par le groupe OSI du séjour « Ski et cristaux de neige » réalisé au Nouvel An, et voir ce qu’il en reste et si on peut tenter de le réutiliser pour nos expériences. Un quinzee, c’est un abri de neige de type igloo, mais plus simple et plus rapide à construire que l’igloo.
Arrivés en haut du funiculaire, nous avons consulter la carte topo pour retrouver l’itinéraire vers le quinzee. Une fois arrivés sur place, nous distinguons une vague bosse à l’emplacement du quinzee mais rien de plus. Nous tentons quand même de creuser pour voir s’il en reste quelque chose … nous repérons tout de suite que la neige est extrêmement dure sur la bosse alors qu’elle est toute légère et facile à pelleter autour. Mais pas facile de dégager une entrée, nous concluons que le toit du quinzee a dû s’affaisser et qu’il ne reste plus d’abri.
Tant pis, nous décidons d’en refaire un à côté. Nous réfléchissons à notre plan d’attaque … comme à deux c’est long de pelleter et tasser un gros tas de neige, nous choisissons de faire un petit quinzee : 1m25 de diamètre et pour une hauteur de 1 mètre seulement (la taille standard étant en général de 2,5m pour une hauteur de 1,8 m). Ce sera l’occasion d’étudier l’influence de la taille du quinzee sur son efficacité à isoler du froid, en comparant avec les relevés de températures réalisés lors des séjours précédents.
Avec entrain, nous nous mettons donc à tasser un gros tas de neige. La neige n’est pas très collante donc ce n’est pas si facile. Espérons que demain, les grains de neige se soient suffisamment liés les uns aux autres pour pouvoir creuser dans le tas.
ET LA WHAPAPAAAAAA ! Que se passe-t-il ??? Jules tombe littéralement avec toute sa jambe dans un gouffre … L’ENTREE de l’ancien quinzee vient d’être trouvée !!
C’est la grande excitation : nous nous attelons à dégager l‘entrée, et c’est gagné : l’ancien quinzee est toujours là, avec sa belle pièce intérieure. Nous sommes vraiment contents ! Jules se faufile dedans, youpiii et va y placer notre capteur de température. Nous plaçons aussi un second capteur de température à l’ombre du pin à côté du quinzee. Nous allons pouvoir connaître les températures à l’extérieur et à l’intérieur du Quinzee pendant la prochaine nuit.
Avant de repartir, nous finissons la première étape de notre mini-quinzee en plantant des bâtons de mélèzes ramassés au sol dans le tas, en les enfonçant d’environ 20 cm. Ces bâtons nous serviront de repère lorsque nous creuserons dessous demain.

Pour le pique-nique, nous retrouvons l’équipe astro en haut du funiculaire : Stephen, Grégoire, Niels et Lucas. Nous dégustons nos salades de riz au soleil, quelle belle vue on a sur les crêtes en face ! Et puis ensuite, à nous les pistes ! Jules impressionne tout le monde avec ses skis de télémark, quelle maîtrise !
Le beau temps est au rendez-vous et qu’est-ce qu’il fait chaud ! La neige est excellente, tout le monde est ravi !

Le soir après un bon repas, nous jouons au jeu « Game of Glaçons » tous ensemble (sauf les astros partis en observation) : chacun a un glaçon et le but est de faire fondre le glaçon de ses adversaires avant que le sien ne fonde. Avec des cartes d’attaque et de défense, les combats sont sans merci : attaques au sèche cheveux, au sel, à la friction dans les mains ...(pour n’en citer que quelques-uns), une sacré partie de fous rires. A la fin, nous avons ajouté un petit challenge, chacun a parié sur l’attaque la plus efficace, les choix se sont portés sur : l’attaque au sèche-cheveux, l(attaque à l’eau tiède ou l’attaque au sel. Nous avons donc pris 3 nouveaux glaçons, et top chrono, nous les avons chacun soumis à l’une de ces 3 attaques. Conclusion, c’est l’attaque à l’eau tiède qui a fait fondre plus vite le glaçon, puis celle au sèche-cheveux et enfin celle au sel. Nous avons même pu comprendre que dans le cas de l’attaque au sèche-cheveux, bien que le glaçon en fondant se retrouvait immergé de la même façon que le glaçon dans son verre d’eau tiède, l’efficacité était moindre car l’eau de fonte reste froide. En effet, lors du changement d’état glace à liquide, la température de l’eau liquide reste forcément à zéro degré tant qu’il y a mélange de glace et eau, et celle-ci ne peut donc devenir tiède même si le sèche-cheveux chauffe à fond. Au final on a bien ri et on a appris beaucoup de choses sur les propriétés physiques mis en jeu dans la fonte des glaçons.

Lundi 25 février

Ce matin, le soleil est encore une fois au beau fixe !
Nous retournons voir nos quinzees et commençons par relever les capteurs de température en les branchant sur l’ordinateur portable. Et là quelle déception, les capteurs n’ont rien enregistré car complètement vidés de leur batterie. On avait pourtant pris soin de vérifier hier, mais l’affichage dans la première minute indique une batterie pleine avant de diminuer ensuite, c’est ce qui nous a piégé... Pas grave, les mesures en continu, ce sera pour demain.
Nous avons ensuite décidé de mesurer la dureté de la neige de notre gros tas de neige, pour voir si on pouvait creuser l’entrée. Pour cela, nous avons repris le système utilisé par les nivologues pour étudier le manteau neigeux. Si tout le poing s’enfonce dans la neige, la neige est donc très tendre et la dureté est évaluée à 1. Si on ne peut pas enfoncer plus de 3 doigts, elle est de 2. Si on ne peut pas enfoncer plus d’un doigt, ce sera 3, pas plus d’un crayon, ce sera 4 et pas plus d’un couteau, ce sera 5. La face orientée plein soleil était plus dure avec un score de 5 ! On peut dire que notre tas a largement pris suffisamment de cohésion depuis hier. En effet, il fait bien chaud pendant la journée, si bien que la neige s’humidifie sous les rayons de soleil l’après-midi, et l’eau de fonte regèle pendant la nuit, d’où une très bonne dureté. De l’autre côté, à l’opposé du soleil, la dureté était de 4. Parfait, c’est de ce côté que nous décidons de creuser l’entrée. C’est fatiguant mais on se relaie et on réussit à faire une ouverture de 60 cm de largeur sur 35 cm de hauteur. On s’attèle ensuite à creuser une fosse à froid devant l’entrée, jusqu’au sol. Nous mesurons 50 cm entre le sol et l’entrée du Quinzee. Jules a l’idée d’ajouter des marches de part et d’autre de la fosse à froid pour faciliter l’entrée du Quinzee et rajoute même un peu de décoration sur l’entrée. Après ça, nous repérons l’orientation de l’entrée avec la boussole : Nord Ouest, et nous nous amusons à mesurer aussi l’inclinaison de la pente en aval du quinzee. Il faut dire que Jules découvre le super outil Suunto qui fait à la fois boussole et clinomètre. Satisfaits de notre mini-quinzee, nous rejoignons nos amis astro pour le pique-nique.

Et c’est ensuite de nouveau une superbe après-midi de ski où tout le monde s’en donne à coeur joie. A notre retour au chalet, un goûter de crêpes nous attend, Jules crée de belles composition banane-poudre de chocolat, miam miam, tout le monde se régale.

Ce soir, nous sortons tous à l’Observatoire pour une soirée astronomie privée juste pour nous ! Nous allons bientôt passer à table, la suite bientôt !

Mardi 26 février

Ce matin, les astros dorment plus tard et les pisteurs de loup partent tôt, nous commençons donc la journée sans eux. Avant de partir du chalet, Jules reconstitue des puzzles à trous permettant de retracer l’histoire de la formation des flocons de neige. C’est impressionnant tout ce qu’il connaît déjà grâce aux épisodes « C’est pas sorcier » qu’il regarde chez lui. Puis nous partons pour notre laboratoire plein-air, auquel nous nous attachons de plus en plus. Nous commençons par continuer de creuser notre petit Quinzee, puis nous reprenons des mesures de température avec le thermomètre sonde. La mesure à l’intérieur du Quinzee affiche 2,1 degrés, plutôt bon signe ! Nous plaçons ensuite nos capteurs de température, qui, cette fois, sont chargés à bloc. Le premier est placé à l’intérieur de notre petit quinzee, et le second à l’ombre de l’arbre dehors. Quand nous reviendrons plus tard dans la semaine, nous déplacerons le capteur sous l’arbre pour le mettre dans la fosse à froid ! Ensuite, Jules s’est mis à noter toutes les dimensions finales de notre quinzee avec le mètre déroulant, ainsi que l’espace intérieur que nous avons réussi à dégager : un mètre sur 80 cm au sol, pour une hauteur de 40 cm. Ce n’est certes pas un abri pour passer la nuit, mais ce pourrait être par exemple une réserve de nourriture qui ne craindra pas de geler la nuit !

Après toutes ces mesures, nous nous sommes ensuite entraînés à utiliser des détecteurs de victimes d’avalanches, pour nous préparer à la grande sortie de demain prévue avec tout le monde en raquettes. Nous nous cachions mutuellement des DVA sous la neige, et l’autre devait le retrouver le plus vite possible. Jules a réussi à chaque fois en moins de 5 minutes !

Après un bon pique-nique, place au ski ! Comme nous n’étions que 2, Jules a pu choisir les pistes qu’il voulait faire, et il était en pleine forme : il prenait toutes les bosses des bords de piste, sacré agilité ! Petit hic de fin d’après-midi : un de ses bâtons est tombé d’un télésiège dans une zone hors piste déconseillée à cause de risques d’avalanches. Nous avons informé le personnel des remontées mécaniques mais je crains que nous puissions le récupérer ... Il faudra revenir dans les prochains jours, en espérant qu’ils l’aient retrouvé. En attendant, nous rentrons au chalet et le ski à un baton n’a pas empêché Jules de terminer même avec une piste noire !

Un bon goûter (encore des crêpes miam) nous attendait.

Mercredi 27 février

Aujourd’hui c’est la grande journée en raquettes tous ensemble. Nous prenons le bus pour nous rendre dans la vallée de Zinal. Pendant la marche, les plus jeunes se vautrent dans la neige fraîche et s’en donnent à cœur joie. Et puis les premières observations commencent : tout le monde profite de la longue vue pour voir des chamois et bouquetins.

Après un pique-nique délicieux (une bonne salade de pâte-mozzarella-tomates séchées-basilic-crudités) devant un magnifique paysage, les enfants se mettent à jouer et à pousser une énorme boule de neige avec l’intention de la faire basculer en aval. Pris dans leur jeu, on choisit de les laisser jouer pendant que Guillaume, Nathalie, Sébastien, Catherine et Sylvain continuent un peu plus loin la randonnée. Stephen reste avec les enfants (Grégoire, Niels, Lucas, Soline, Simon et Jules), qui ont fini par décorer leur énorme boule de neige en citrouille. Au retour en bus, ils ne parlent plus que de cette citrouille et de toutes les idées géniales qu’ils ont eu les uns les autres pour la décorer. La bonne entente et la complicité entre eux est vraiment chouette. Après le dîner, le jeu Game Of Glaçons a été remis à l’honneur pour Jules, Niels, Grégoire et Lucas pendant que les autres jouaient à un jeu de « cadavre exquis » en version dessin. Tout le monde se couche tôt, car le programme du lendemain s’annonce bien rempli !
Stephen a proposé à tout le monde une observation des planètes à 5h du matin, suivi d’un affût de la faune avec Sébastien. Et tout le monde a choisi d’y participer.

Jeudi 28 février

Le réveil à 5h du matin n’a pas été si difficile, l’enthousiasme étant au RV et le chocolat chaud tout prêt. Tout le monde est allé se poster juste au-dessus du chalet, et a pu observer Jupiter et ses satellites, la Lune (magnifique ! ) et la station internationale. Puis génial, Sébastien réussit à repérer au loin une dizaine de cerfs que tout le monde observe à la longue vue avec joie.
Un bon petit déjeuner attend tout le monde au retour. Nous partons plus tard que d’habitude pour que chacun ait le temps de se reposer un peu. Ce matin, Soline, Simon et leur maman Nathalie accompagnent Jules et Catherine dans leur laboratoire plein-air d’étude de quinzees. Jules leur présente les travaux réalisés jusqu’à maintenant, et chacun se met à l’œuvre pour relever de nouveau les températures et pour construire un nouvel abri de neige dont Jules choisit la configuration.

Le résultat est très réussi. Et belle surprise ! La température dans le gros quinzee qui n’a pas de fosse à froid est à 2,5 degrés tandis que le mini-quinzee que nous avons construit avec sa fosse à froid est à 6 degrés ! Le rôle de la fosse à froid semble donc bien influer considérablement sur la température à l’intérieur du quinzee. On en profite pour mettre nos pique-nique « au frigo » (dans le mini-quinzee).
Stephen, Niels, Lucas et Grégoire nous rejoignent pour le pique-nique. L’après-midi, place au ski. Encore une belle après-midi de glissade dans un magnifique soleil. On en profite parce que demain, la neige est annoncée.
Le soir au dîner, nous avons mangé de la croûte, un plat local à base de pain et fromage à raclette. Et pour la veillée, deux parties du jeu Saboteur où les mineurs ont gagné à chaque fois in extremis !

Vendredi 1 mars

Aujourd’hui c’est notre dernière journée et cette fois il neige ! Nos quinzees ont de plus en plus de succès : cette fois Jules et Catherine rejoignent leur laboratoire plein air escortés de toute l’équipe « loup » (Sylvain, Sébastien, Guillaume, Nathalie, Soline et Simon). Nous récupérons les capteurs de températures puis Soline, Simon et Jules s’attaquent à la nouvelle construction d’abri de neige pendant que les autres font des relevés de température instantanés et s’entrainent à l’utilisation des DVA.

Juste avant la pause midi, les participants « loup » partent en rando mais Soline et Simon restent avec Jules et Catherine. Comme il fait bien froid, on se met au chaud dans le réfectoire à côté du funiculaire. Là Catherine sort toutes les photos plastifiées de cristaux de neige réalisées lors de séjours précédents. Jules, Simon et Soline les analysent et les classent en 3 catégories : les cristaux en étoile, les cristaux en plaquette et les cristaux en bâtons. Après une discussion pleine de passion sur l’origine de ces différentes formes et sur le mécanisme de formation des cristaux de neige, nous nous mettons à défiler chaque photo pour constater la symétrie hexagonale commune à tous les cristaux de neige.

Après quoi, les « astros » nous rejoignent et nous pique-niquons ensemble au chaud. L’après-midi, c’est le grand jeu avec les abris de neige (seul Nils et Catherine repartent skier pour tenter de retrouver le baton égaré de Jules mais en vain), puis tout le monde se retrouve pour le gouter au chalet.
Nous dînons tôt pour profiter ensuite d’une soirée au planetarium. A notre retour, c’est la surprise : on fête l’anniversaire de Simon avec un gateau, et tout le monde reçoit des petits cadeaux : tours de cou, autocollants, clés USB. Et pour Jules : une loupe et une réglette avec le logo d’OSI.

Tout le monde est ravi de la semaine passée ensemble, et plusieurs parlent déjà de revenir. Nous nous couchons le cœur en fête.
Demain tout le monde rentre chez soi. A l’année prochaine !

Bilan scientifique

Sur l’ensemble des deux séjours « Ski et cristaux de neige » de cette année (séjour du Nouvel An 2019 et de Février 2019), nous avons pu relever en continu les températures intérieures et extérieures dans un quinzee fabriqué par les participants. Au séjour du Nouvel An, nous avons pu constater la capacité isolante de la neige, et nous avons pu observer l’efficacité du quinzee pour garder des températures plus stables et chaudes la nuit alors que celles-ci chutaient bien en-dessous de zéro à l’extérieur. Lors du second séjour, nous avons cherché à voir l’influence de la taille du quinzee sur son efficacité à isoler du froid, en fabriquant un quinzee aux dimensions plus petites. Dans un premier temps nous avons donc effectué les même relevés de températures intérieur et exterieur dans ce nouveau quinzee, puis nous avons ajouté une fosse à froid afin de voir comment celle-ci influait. Nous avons également choisi de positionner le capteur de température extérieur dans la fosse pour enregistrer les températures les plus froides atteintes pendant la nuit. Les résultats (que nous n’avons pas pu analyser pendant le séjour mais après-coup) montrent des courbes de température intérieur et extérieur très similaires sur l’ensemble de nos mesures. Nous pouvons expliquer cela par le fait que les températures pendant ce second séjour sont toujours restées clémentes même la nuit, avec donc peu de contraste jour et nuit. L’influence de la fosse à froid n’a donc pas pu être suffisamment testée et la capacité isolante du quinzee non plus. Nous pourrons essayer la prochaine fois de boucher l’entrée des quinzees pour mieux les isoler de l’air extérieur pendant la nuit, et espérer retrouver de forts contrastes de température entre le jour et la nuit au Nouvel An prochain pour constater l’efficacité du petit quinzee par rapport au grand. A cela nous pourrons ajouter des mesures dans d’autres types d’abris de neige, avec ou sans fosse à froid, avec ou sans ajout d’une couche de neige fraîche (plus isolante que la neige condensée car contenant plus d’air), avec ou sans ouverture vers l’extérieur...
Encore beaucoup de choses à tester, et donc de quoi pelleter avec joie dans notre laboratoire plein-air pour les prochains séjours à venir. Vivement l’hiver prochain !

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