Envoyer à un ami

Ski & Cristaux de Neige du 29 décembre 2017 au 5 janvier 2018

Des enfants et des familles ont décidé de mieux comprendre la nivologie (science de la neige), la cristallographie et les avalanches, tout en s'a musant sur les pistes ensoleillées en Valais. Voir descriptif détaillé

Ski & Cristaux de Neige du 29 décembre 2017 au 5 janvier 2018

Des enfants et des familles ont décidé de mieux comprendre la nivologie (science de la neige), la cristallographie et les avalanches, tout en s'a musant sur les pistes ensoleillées en Valais. Voir descriptif détaillé

2 familles de 4 et 2 enfants
Nivologie et risque d'avalanches
Séjour ski en famille

Accueil > Nos Actions > Journal de Bord des Opérations > Vacances Scientifiques > Ski & Cristaux de Neige du 29 décembre 2017 au 5 janvier 2018

Ajouter à ma liste de souhait

Le Journal de Bord

Dimanche 31 décembre 2017

Ça y’est le dernier jour de l’an 2017 est arrivé : tous les courageux participants au séjour d’hiver d’OSI se sont retrouvés pour fêter le Nouvel An à l’hôtel du Cervin. Nous sommes donc 13 : Patricia, Philippe, Pierre, Thomas, Emmanuelle, Fabrice, Clément, Pauline, Louis-Marie, Yoann, et les trois éducateurs d’OSI : Sylvain, Chloé et Catherine. La soirée a démarré par un bon repas de fondue valaisanne au restaurant « La Fougère ». Personne ne connaissait et ça a plu à tout le monde. Le repas a été ponctué de devinettes sur des anecdotes amusantes de culture générale, puis nous nous sommes retrouvés à l’hôtel pour danser et faire les fous avec des décorations de fête et des concours de celui qui sera le plus créatif et ridicules. A minuit, nous sommes sortis sur la place du village pour faire le compte à rebours et fêter le Nouvel An avec les locaux. Première soirée donc très réussie, ça promet une bonne semaine !

Lundi 1 janvier 2018

Aujourd’hui les choses sérieuses ont commencé dès ce matin avec les premières pistes à ski ! Nous avons eu le plaisir de dévaler les pistes sur une très bonne neige et on a même eu droit au soleil et à la vue sur le Cervin et les montagnes alentours.


Après un pique-nique sur les pistes, nous sommes redescendus à l’hôtel pour la première activité scientifique : une chasse au trésor. L’objectif était de découvrir la diversité des grains de neige et leur influence sur le risque d’avalanche. On a donc découvert qu’il existe 121 catégories de cristaux de neige ! Une fois au sol, les cristaux subissent une métamorphose en fonction de différents paramètres (qu’on étudiera plus en détails demain). C’est pendant cette métamorphose qu’ils peuvent prendre une forme particulière qui empêche toute cohésion entre les grains et ainsi engendrer un risque d’avalanche important. Deux équipes sont allées d’indice en indice pour finalement trouver un détecteur de victimes en avalanche. Cet appareil est un émetteur qui permet de localiser une personne ensevelie sous la neige. Chaque équipe a découvert une partie du code qui leur a permis d’atteindre le trésor : des chocolats pour le goûter


Après avoir repris des forces, l’équipe est retournée dehors pour se lancer dans la construction d’un quinzee. C’est un abri construit à partir d’un tas de neige qui est beaucoup plus facile à construire qu’un igloo. Il faut commencer par faire un gros tas de neige puis bien la tasser. Des bouts de bois d’une vingtaine de centimètres sont ensuite enfoncés régulièrement dans le tas pour servir de repères. Et maintenant il ne reste plus qu’à creuser ! On a commencé mais ce n’est pas fini. Le tas de neige va se solidifier toute la nuit et nous continuerons de creuser demain.


Ce soir, après un bon repas à la fougère toute l’équipe a joué au jeu « Game of glaçon ». Le but : avoir le plus gros glaçon à la fin ! Il faut pour cela se défendre des attaques des autres équipes : sèche-cheveux, bougie, chaleur des mains, ...
Finalement tout le monde va se coucher bien fatigué mais ravi de cette première journée ! A demain pour de nouvelles aventures !

Mardi 2 janvier 2018

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit-déjeuner, l’équipe est prête pour une nouvelle journée. Tout le monde a pris le funiculaire pour monter à la station de St-Luc. On a commencé par quelques pistes pour s’échauffer. Aujourd’hui la météo était moins bonne qu’hier et les virages dans le brouillard étaient plus compliqués ! Puis nous avons abordé le thème de la nivologie : que peut-on apprendre en étudiant le manteau neigeux ? Le détail de sa structure permet de juger sa stabilité ce qui participe à l’estimation du risque d’avalanche (localement). Pour faire un bon profil il faut trouver un endroit qui soit représentatif du manteau neigeux. On a pu se rendre compte que si la théorie est évidente, dans la pratique c’est compliqué à mettre en œuvre. En effet, la station de Saint-Luc est très exposée au vent et il est difficile de trouver un endroit qui ne soit ni une zone d’accumulation de neige ni une zone soufflée. Nous avons quand même fini par trouver une zone satisfaisante. Pierre a creusé une belle tranchée afin de visualiser le manteau neigeux dans toute son épaisseur. Dans un premier temps il faut identifier les différentes couches. Ensuite différents paramètres permettent de caractériser chaque couche : épaisseur, température, dureté, humidité et type de grain. Nous n’avons pas eu le temps de faire ce travail pour chaque couche mais nous avons pu mesurer un gradient thermique de 6°C/m ce qui représente un gradient faible à moyen. Sur toute l’épaisseur du manteau (1,1m), la dureté était faible : le poing s’enfonce facilement dans la neige. La neige était sèche : impossible de faire une boule de neige. Après ces mesures, nous rebouchons le trou car nous sommes au bord des pistes et quelqu’un pourrait tomber dedans ! Puis on se dirige vers le funiculaire pour le pique-nique au chaud.

Après le pique-nique, nous avons eu le temps de refaire quelques pistes avant de retrouver Augustin Rion, le responsable sécurité du Val d’Anniviers.

Après une discussion passionnante pendant laquelle Augustin nous a raconté son métier, nous avons décidé de faire de nouveau un profil de manteau neigeux avec lui, mais cette fois avec sa sonde à battage. Le principe de la sonde est de quantifier la résistance à la pénétration des différentes strates du manteau neigeux, à partir de la mesure de l’enfoncement d’un tube gradué que l’on place verticalement dans le manteau, et le long duquel on laisse tomber une masse coulissante à partir de différentes hauteurs. La résistance R se calculera ensuite à l’aide de la formule R= (Pnh/d) + m+P, où d est l’enfoncement du tube dans la neige, résultant des n coups donnés avec la masse P choisie par l’opérateur, et connaissant la masse m du tube. Nous avons ainsi décelé deux couches dures dans le manteau : à chaque couche dure, il nous a fallu insister à plusieurs reprises en augmentant petit à petit la hauteur de lâcher de la masse pour réussir à enfoncer le tube. Et à la dernière itération, celui-ci s’est tout d’un coup enfoncé d’une bonne 20aine de cm, signe que nous venions de traverser la couche inférieure nettement moins résistante. Nous avons rencontré cette situation à deux reprises.

Ensuite, Thomas, Pauline et Yoann se sont attelés à creuser à la pelle une belle tranchée verticale.
Nous avons pu alors facilement retrouver les couches dures identifiées avec le sondage par battage : visuellement grâce aux différentes teintes, mais aussi au toucher, en passant simplement la main de haut en bas le long de la tranchée verticale. Après brossage de la surface, nous pouvions même observer les strates plus dures qui ressortaient en relief par rapport aux autres.
Nous avons encore discuté longuement avec Augustin, qui nous racontait avec joie toutes les péripéties de son métier. Finalement le froid a fini par nous décider à rentrer à l’hôtel. Tout le monde était ravi du privilège que nous avions eu de pouvoir échanger aussi longtemps avec Augustin.

A notre retour à l’hôtel, nous avons pris un bon goûter et pendant que les courageux se sont attelés à creuser l’intérieur du quinzee de la veille pour élargir l’espace à l’intérieur, les autres ont pu se reposer. Et là incroyable : Yoann et Louis ont retrouvé dans les parois du quinzee le téléphone de Sylvain, qu’il cherchait partout depuis la veille, intact et encore allumé ! On a pu en rire toute la soirée ! Le soir, après le dîner à la Fougère, c’est le jeu de société « Code Names » qui a animé notre soirée jusque tard ! Ce jeu est vraiment addictif.

Mercredi 3 janvier 2018

Ce matin, malgré le mauvais temps annoncé, nous partons motivés pour profiter des pistes de ski, munis de nos DVA (Détecteurs de Victimes d’Avalanche). Nous avons bien l’intention de nous exercer un peu plus à les utiliser sur le terrain. Arrivés en haut de la première remontée mécanique, nous nous sommes vite rendus compte que notre matinée sur les pistes serait courte : le vent soufflait intensément en nous projetant du grésil avec force au visage. Impossible de laisser un bout de visage à l’air sans se faire fouetter. Nous sommes vite redescendus plus bas, et après quelques pistes nous avons décidé de rentrer nous mettre à l’abri à l’hôtel. Pierre et Clément sont alors partis camoufler dans la neige un DVA, puis Yoann, Fabrice et Louis se sont mis à sa recherche. Mission réussie au bout d’une dizaine de minutes tout de même. Il faut dire que le DVA avait été extrêmement bien caché, sous une couche de neige bien tamisée et tassée, on ne pouvait pas imaginer que quelqu’un avait pu pelleter à cet endroit pour y cacher un DVA.
Après cet exercice réussi, nous nous sommes retrouvés au chaud pour prendre le pique-nique à l’hôtel, et nous avons profité d’une longue pause midi pour se reposer.

Cet après-midi, la tempête a eu raison de la motivation à sortir. Une discussion sur les avalanches a permis d’approfondir les choses apprises hier avec Augustin. On a pu profiter d’être à l’intérieur pour visualiser des vidéos des différents types d’avalanche (aérosol, plaque et neige lourde) et expliquer les spécificités de chacune.

Une avalanche en aérosol est constituée essentiellement d’air. Les dégâts engendrés par ce type d’avalanche sont liés à l’onde de choc qui la précède due à la vitesse d’écoulement. Ce type d’avalanche a lieu tout de suite après une chute de neige importante quand le manteau n’a pas encore eu le temps de se stabiliser. Une avalanche de plaque est liée à la présence d’une couche de neige densifiée (généralement par le vent) sur une couche fragile constituée par des grains de neige qui n’ont pas de cohésion entre eux et qui fait office de tapis roulant. Ce type d’avalanche peut avoir lieu n’importe quand dans la saison, en particulier après une chute de neige accompagnée de vent. L’avalanche de neige lourde, ou neige mouillée, est due à la présence d’eau liquide dans le manteau neigeux. Au-delà d’une certaine concentration, la cohésion capillaire liée à l’eau entre les grains de neige devient nulle et l’écoulement se déclenche. Ces avalanches ont lieu principalement au printemps quand les températures se réchauffent. Pendant la deuxième partie de l’après-midi tout le monde a pu tester ses connaissances sur la nature autour d’un « blind-test spécial nature ». Impossible de départager les deux équipes qui ont terminées ex-aequo !
Après le goûter, accompagné de croissants, tisane et chocolat chaud certains ont profité d’un peu de temps libre. Yoan et Louis-Marie ont décidé d’affronter la tempête pour aller continuer de creuser le quinzee qui est maintenant presque achevé. Finalement tout le monde était content de cet après-midi à l’intérieur.
Ce soir une descente aux flambeaux était prévue mais elle a été annulée à cause de la tempête. Ce n’est pas grave, on décide de quand même faire une fondue ! Finalement même si c’était une journée avec peu de ski, la fondue est bien appréciée. Puis on a pu tester un jeu proposé par Sylvain : Avalon. C’est un jeu dans le même esprit que le loup-garou mais en mieux, dixit Sylvain ! Les fidèles chevaliers du roi Arthur ont affronté vaillamment les serviteurs de Mordred qui n’ont pas pu empêcher les chevaliers de mener à bien leurs missions. Finalement avant d’aller se coucher quelques personnes se sont motivées pour finir les biscuits pour avoir un bon goûter demain.
En résumé, un planning bien différent de ce qui était prévu mais au final une bonne journée quand même !

Jeudi 4 janvier 2018

Ce matin au réveil, déception en regardant par la fenêtre, le temps est toujours maussade. Il pleut à St-Luc mais il a neigé pendant la nuit. La journée initialement prévue au glacier de Zinal a dû être annulée à cause du risque d’avalanche et des conditions météorologiques. On décide quand même de maintenir une journée commune aux deux groupes et de faire une randonnée au départ de Tignousa en direction du sentier des planètes.

Il a vraiment beaucoup neigé cette nuit et il neige toujours (avec du vent) : pas loin de 50 cm de neige fraîche, tout le monde apprécie d’être en raquettes. Sur le sentier des planètes nous sommes les premiers à passer, il faut faire la trace dans 50 cm de neige lourde. Les remontées de la station sont fermées et les dameurs travaillent dur pour préparer les pistes. On observe quelques empreintes d’écureuil à plusieurs reprises. Avec toute cette neige et ce vent, l’ambiance est pour le moins hivernale !
Sur le bord du sentier des fissures et des mini-avalanches de plaque se déclenchent sur les talus. Un exemple très pédagogique de l’avalanche de plaque et une occasion de rappeler les règles de sécurité élémentaires : détecteur de victimes en avalanche, espacement du groupe, … On redescend donc sur St-Luc au niveau de Saturne (le chemin des planètes est ponctué de sculptures représentant les différentes planètes du système solaire) car après les pentes sont trop raides et il n’y a plus de forêt pour nous protéger. Pendant la descente on a pu avoir un aperçu de la biodiversité de la région : écureuil, chevreuil, casse-noix moucheté, lièvre et skieur de randonnée ! Pendant la descente, la neige se transforme assez rapidement en pluie. Dans un champ on peut observer l’effet du ruissellement de l’eau sur la neige lorsque le manteau neigeux est saturé en eau. Dans la forêt au-dessus de l’hôtel, les effets de la tempête d’hier sont impressionnants : au moins 4 épicéas ont été abattus et sont en travers du chemin. Sylvain et Philippe sont passés par là hier en début d’après-midi et ces arbres étaient encore debout. Arrivé au Cervin, tout le monde est détrempé mais heureux d’avoir pu sortir et profiter de l’ambiance hivernale et sauvage sur le sentier des planètes. Le repas de midi est bien apprécié !

Après le repas, l’équipe cristaux s’est attelée à la tâche pas évidente de classification des cristaux de neige photographiés lors des précédents séjours d’OSI. Ces photos ont été prises grâce à une technique de capture de cristaux permettant de les figer et de les conserver ! Idéalement, si les conditions météo avaient été meilleures, nous aurions, nous aussi, contribué à enrichir la bibliothèque de photos de cristaux d’OSI. Mais comme il pleut plus qu’il ne neige, c’est justement l’occasion de mettre un peu d’ordre dans ce qui a été fait jusqu’ici.


Pour faire cette classification, nous avons utilisé l’article écrit en 2013 par le chercheur japonais Kikuchi dans lequel il propose une clé d’identification des cristaux de neige, permettant de les ranger en 121 catégories. En analysant en détail les caractéristiques des cristaux sur chaque photo, une par une, nous avons réussi à en classer une cinquantaine. Au final, c’est du beau boulot que nous avons fait.
La récompense a été un excellent goûter, suivi d’une nouvelle partie d’Avalon très réussie. Le temps est vite passé car c’était déjà l’heure d’aller dîner à La Fougère.
Pour la veillée, nous avons eu droit à une séance juste pour nous au planétarium. Bien installés en cercle dans des bons gros fauteuils confortables, l’animateur nous a fait voyager à travers les étoiles . On est rentrés enchantés de cette soirée à thème astronomique.

Vendredi 5 janvier 2018

Aujourd’hui la tempête est finie et le beau temps semble de retour ! Tout le monde est donc surmotivé pour aller skier ! Malheureusement la quantité de neige tombée et le risque d’avalanche ont rendu la préparation des pistes difficile et seul un téléski est ouvert au début de la matinée. Il y a donc beaucoup de monde. Mais la vue sur les montagnes et la recherche visuelle des avalanches aux alentours nous occupent dans la file d’attente. Durant toute la matinée on entend très régulièrement des explosions qui correspondent aux déclenchements artificiels d’avalanche dans tout le val d’Anniviers. A côté du téléski on peut observer une grosse avalanche de plaque, d’une largeur d’environ 150m qui a été déclenchée ce matin. Après 2h de ski, l’heure du repas arrive et tout le monde se retrouve à Tignousa pour manger. On a eu la chance de croiser de nouveau Augustin qui nous a confirmé qu’aujourd’hui « c’est la guerre ». Depuis 6h du matin, les patrouilleurs de la sécurité des pistes arpentent les pistes pour sécuriser le domaine mais aussi tout le val d’Anniviers et ce n’est pas fini.

Cet après-midi, Sylvain, Philippe et Louis nous ont rejoint pour le temps scientifique. Nous décidons de réaliser un profil nivologique simplifié complet. Nous avons donc commencé par délimiter à la pelle une tranchée verticale, puis nous avons systématiquement repéré les différentes couches de neige le plus finement et précisément possible à l’aide de crayons plantés aux différentes hauteurs repérées.

Couche par couche, nous avons alors noté l’épaisseur, le type de grains observés (en utilisant une loupe et des repères gradués), la dureté (test de l’enfoncement avec la main) et l’humidité (test en formant une boule de neige). Nous avons reporté ces informations sur la fiche de récolte de données de profil. A partir de cette fiche, nous avons alors pu tracer le profil de résistance au cisaillement des différentes couches du manteau neigeux, qui se déduit à partir du type de grain et de la dureté. Le profil obtenu nous a révélé un manteau relativement homogène et stable. Mais nous ne voulions pas nous arrêter si vite. Place ensuite au test du bloc glissant, souvent utilisé par les pisteurs en Suisse, et qui permet de tester localement la stabilité du manteau. Pour cela, il a fallu s’atteler à délimiter à la pelle un bloc de 2 mètres par 1,50 mètre et sur toute la hauteur du manteau neigeux.

Une fois le bloc isolé, nous avons démarré le protocole qui consiste à augmenter progressivement la surcharge sur le bloc jusqu’à le faire basculer. Pierre a commencé le premier test en passant dessus à ski sans s’arrêter, puis il est revenu sur le bloc pour y faire des flexions : toujours rien.

Enfin, il s’est mis à sauter et au bout du quatrième saut, la partie supérieure du bloc a glissé. Nous aurions voulu vérifier si la cassure avait eu lieu au niveau de la zone la plus fragile identifiée dans notre profil établi juste avant mais l’euphorie générale l’a emporté et tout le monde s’est mis à sauter sur le bloc pour terminer notre mini-avalanche. S’en sont suivis des batailles de boules de neige à n’en plus finir. Le soleil était de la partie et les montagnes magnifiques, et on se trouvait tellement bien là que nous ne sommes rentrés que pour prendre le dernier funiculaire.

De retour à l’hôtel, nous nous sommes réunis pour prendre le goûter, prendre les douches et rendre le matériel de location.

Ce soir nous avons fait une veillée jeux de société. On commence par une partie d’Avalon. Comme les règles commencent à être bien comprises de nouveaux personnages sont rajoutés. On continue la soirée par une partie de Code Names. C’est un jeu où l’on doit faire deviner des mots aux membres de son équipe en évitant ceux de l’équipe adverse. Toute l’équipe apprécie ce jeu et l’on fait 3 parties avant d’aller finalement se coucher après cette belle journée ensoleillée.

Photos / Vidéos

Nos partenaires

Voir également